Le patient est allongé sur une table et celle-ci va se déplacer à travers un anneau. Cet anneau contient un tube à rayons X ainsi qu'un ensemble de détecteurs. Avec la tomodensitométrie, c'est le faisceau de rayons X qui tourne autour du patient et, durant l'examen, le patient doit rester allongé, immobile sur la table. Les détecteurs à rayons X constituent l'équivalent du film : ce sont eux qui vont recueillir les caractéristiques des faisceaux de rayons X qui ont traversé le corps du patient. Ces informations sont analysées par un ordinateur et vont permettre de créer une image.
L'information est tirée des différences d'absorption du rayonnement X entre le tissu normal et le tissu pathologique. Plus la différence d'absorption est importante, plus la lésion est facilement détectable. À l'inverse, si le tissu pathologique a des propriétés radiologiques voisines du tissu sain, il peut être difficilement identifiable.
L'injection intraveineuse de contraste apporte clairement une information supplémentaire. Elle apporte une information diagnostique :
Cette information peut permettre de formuler une hypothèse sur la nature de la lésion observée (= caractérisation).
Le scanner reste l'examen de choix dans l'évaluation de lésions osseuses comme des fractures. Toutefois, il est supplanté par l'IRM dans la recherche d'une infiltration métastatique osseuse diffuse, dans l'étude de structures non-osseuses comme les disques intervertébraux ou la moelle épinière, dans la recherche de pathologies méniscales ou ligamentaires (genou par exemple).
Le scanner est devenu l'examen de routine dans des pathologies vasculaires comme la recherche d'embolies pulmonaires ou d'une dissection aortique. Le scanner a peu d'utilité dans l'étude des parties molles si ce n'est pour rechercher des calcifications dans une tumeur. Il a été totalement remplacé par l'IRM dans ce domaine-là.
Le scanner et l'IRM sont deux modalités qui utilisent des techniques différentes : les rayons X pour la première ; les champs magnétiques pour la seconde. Par conséquent, ces modalités ne « voient » pas la même chose et, donc, les informations fournies sont différentes. Ce sont aussi deux modalités qui peuvent être complémentaires.
Chacune des deux modalités a ses forces et ses faiblesses :
À noter que la tomodensitométrie a une résolution de contraste très inférieure à celle de l'IRM.
Pour la plupart des examens tomodensitométriques, il est nécessaire d'injecter un petit volume de contraste dans un temps assez bref. Ceci se fait par l'intermédiaire d'une pompe et d'un cathéter généralement placé dans une veine du pli du coude.
Lorsque le cathéter est mal positionné dans la veine ou qu'il existe une fragilisation des parois veineuses, lors de l'injection, sous l'effet de la pression, le produit de contraste peut sortir de la veine, se déposer dans les tissus mous de voisinage et provoquer la formation d'un hématome.
Le médecin ou le technicien en charge de l'examen est présent lors de cette injection et peut l'arrêter à tout moment, de sorte que cette complication est rare. En cas de survenue, un traitement local est rarement nécessaire.
Le scanner et l'IRM sont deux modalités qui utilisent des techniques différentes : les rayons X pour la première ; les champs magnétiques pour la seconde. Par conséquent, ces modalités ne « voient » pas la même chose et, donc, les informations fournies sont différentes. Ce sont aussi deux modalités qui peuvent être complémentaires.
Chacune des deux modalités a ses forces et ses faiblesses :
À noter que la tomodensitométrie a une résolution de contraste très inférieure à celle de l'IRM.